Ayez j'ai entamé le tournage.
Voilà comment j'ai procédé :
la première partie est complètement muette. Aussi je suis allé voir l'acteur avec deux idées en tête. l'une était de tout lui décortiquer l'autre de lui expliquer ce à quoi on devait arriver et le laisser improviser dessus. Bruno n'est pas un acteur professionnel mais un ami personnel amateur du film Delicatessen. Or
Belle maman en est ouvertement inspiré. Bruno comprend tout à fait l'ambiance pour ce court.
Bruno a choisi un mitigé des deux solutions. Il a préféré improvisé mais auparavant je lui expliqué longuement l'état d'esprit du personnage qu'il joue, sa gestuelle et ce que nous allions tourné; J'ai donc abandonné l'idée de lui écrire quoique ce soit. Ça l'aurait ennuyé et lassé. Autour d'un café, nous sommes arrivés au même résultat.
Donc ce matin de bonne heure nous sommes allé chez lui pour tourner dans son établi la première partie du film qui présente le personnage du film et qui sera aussi le support au générique. Donc notre "héros" va dans son établi afin de trouver le meilleur outil qui lui servira à couper la queue de son chien. Tout est dans l'excès et la joie évidente du "héros" qui déniche enfin l'outil idoine. Evidemment le spectateur ne sait pas que l'on va arriver au chien. en revanche il doit comprendre d'abord que c'est burlesque pour désamorcer le côté horrible de l'histoire et deux que la suite va être terrible... et donc passionnante ! Que va t-il donc se produire de tragique !
Donc voilà avec quoi nous sommes partie des indications de jeux, la trame complète du scénario, le principe des impros, une référence de film commune = delicatessen.
Je met quelques scènes tournées dans la rubrique tournage du forum.
Vous allez me dire le script, les lumières, les costumes le storuboard ? Où qu'ils sont ?
En tournant en une journée dans un même lieu avec une seule personne avec le même éclairage et le développement de la même idée... c'est pas dur à gérer en fait.
Quelques jours auparavant je lui ai demandé de ne pas se raser, d'avoir des vêtement de chantiers. Comme il est éclairagiste de profession je me suis guère angoissé sur les lumières ni tout ce qui est électrique. En tournant en impro avec une référence de film en tête et bien le storyboard était quasi inutile. J'ai pris aussi le parti pris que Bruno me consacrait du temps mais que je ne devait pas lui casser les pieds; j'ai donc alléger au maximum les contraintes afin de tourner vite et de finir vite. la prochaine fois je ferais peut être autrement !